L’appellation danse sacrée est plus appropriée car elle a pour fonction essentielle l’affirmation du pouvoir royal sacrée pendant la période Angkorienne lorsque les rois khmers représentent le symbole de dieux sur Terre, et que leur demeure n’est autre que la réplique exacte du palais céleste.
Les danseurs et danseuses exécutent et évoluent donc dans le monde céleste caractérisant par leur démarche, l’envol, les costumes et les coiffes réservées aux divinités. Les thèmes interprétés peuvent appartenir au théâtre épique (Râmâyana, Mahâbhârata, ..) ou être la transposition chorégraphique de gestes rituels, sociaux ou quotidiens.